Non-respect des minimums de séparation

De quoi s’agit-il ?

Afin de faciliter la navigation des aéronefs dans l’espace aérien contrôlé, les autorités nationales établissent des minima de séparation verticale et horizontale entre aéronefs destinés à garantir la sécurité. Dans le monde de l’aviation, on parle de non-respect des minima de séparation (SMI) lorsque la distance entre aéronefs est inférieure à ces minima.

Illustration

Un avion d’affaires décolle à la suite d’un avion de ligne du même aéroport pour la même destination. L’avion d’affaires est plus rapide que l’avion de ligne et gagne du terrain sur ce dernier. Pour un court instant, les minima de séparation ne sont pas respectés. Le contrôleur aérien ordonne à l’avion d’affaires de modifier sa trajectoire et assure ainsi une séparation réglementaire entre les deux appareils.

Commentaire des chiffres 2023

Les cas de non-respect des minimums de séparation (SMI) ont une nouvelle fois progressé ; le nombre de comptes rendus se situe au niveau de 2019. Les comptes rendus par 10 000 mouvements sont en hausse de 7 % par rapport à 2019. Le degré moyen de gravité a également augmenté ces dernières années. Les causes sont multiples : la densité et l’accroissement du trafic aérien, les facteurs humains, la météo pour n’en citer que quelques-uns.

Dernière modification 01.05.2024

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