De quoi s’agit-il ?
Collision avec un équipement ou un véhicule utilisé pour l’assistance en escale (tapis à bagages autotracté, escalier mobile) ou manœuvre incorrecte (par exemple lors de l’ouverture de la porte du compartiment de fret). Entrent dans cette catégorie uniquement les dom-mages survenus alors que l’avion est immobilisé au sol. Ils peuvent compromettre la sécurité du vol en raison de leur possible impact sur l’intégrité structurelle de l’appareil.
Illustration
La passerelle mobile utilisée pour le débarquement des passagers entre en collision avec l’avion et endommage son fuselage. L’avion doit subir des réparations avant de pouvoir reprendre l’air.
Commentaire des chiffres 2024
Même si l’on enregistre ici une hausse de 21 % par rapport à l’année précédente, le nombre d’incidents reste très faible, que ce soit en valeur absolue, avec 59 incidents seulement enregistrés en 2024 sur les aérodromes de Suisse, ou en valeur relative, avec un ratio de 0,51 incident par 10 000 mouvements d’aéronef contre 0,43 l’année précédente. Dans 93 % des cas, des aéronefs en exploitation commerciale étaient impliqués, contre 7 % seulement pour des appareils de l’aviation générale. Cette proportion s’explique aisément, puisque la plupart des aéronefs qui requièrent des services d’assistance en escale sont engagés en exploitation commerciale.
Dans l’aviation commerciale, l’étroitesse des postes de stationnement est principalement en cause, la moindre inattention peut se traduire par des dommages aux avions stationnés. Dans la majorité des cas (93 %), les dommages ont été causés pendant le chargement de conteneurs ou durant le posi-tionnement des passerelles ou escaliers passagers. Dans le cadre de l’aviation générale, les inci-dents de ce type ont plutôt lieu lors du hangarage de l’aéronef.
Dans 95 % des cas, les incidents occasionnent des dégâts minimes, comme un éclat de peinture détachée ou une éraflure, qui, après évaluation technique, ne compromettent pas la sécurité des vols.
Dernière modification 14.05.2025
