Les pilotes d’aéronef doivent justifier d’un niveau d’expression et de compréhension suffisant de la langue utilisée dans le cadre des communications radiotéléphoniques. La qualification requise dépend du type de licence ainsi que de l’utilisation envisagée pour ces licences (VFR, IFR, etc.).
Une qualification de radiotéléphonie est exigée pour communiquer avec le contrôle de la circulation aérienne. Cette qualification est délivrée à la suite d’un examen comprenant - en plus d’une partie théorique qui doit être passé lors de l’examen théorique officiel pour l’obtention de la licence ou de la qualification de vol aux instruments - une partie pratique (vol fictif). Le candidat doit alors prouver qu’il maîtrise la phraséologie standard de l’OACI et est familier avec les dispositions et procédures applicables. Une qualification de radiotéléphonie doit être complétée par une mention des compétences linguistiques (Language Proficiency). À partir du 1er janvier 2022, l’examen de radiotéléphonie pourra être combiné avec l’évaluation des compétences linguistiques. L’évaluation des compétences linguistiques est facultative pour les aérostiers, les pilotes de planeur et les mécaniciens navigants.
L'examen pratique de radiotéléphonie selon les règles de vol à vue peut être passé en anglais, en allemand, en français ou en italien. Les candidats aux licences de pilote de ligne ainsi qu'à la qualification de vol aux instruments doivent obligatoirement passer l'examen pratique de radiotéléphonie en anglais.
Il sera dorénavant possible d’obtenir la licence européenne de pilote de planeur en Suisse sans posséder les privilèges de radiotéléphonie. À partir du 8 avril 2020, les pilotes de planeur auront dès lors le choix entre deux options s’agissant de la radiotéléphonie:
les pilotes qui souhaitent voler dans un espace aérien contrôlé devront passer l’examen au sol pour pouvoir obtenir les privilèges en matière de radiotéléphonie. Suivant le changement de pratique, ils pourront passer cet examen à la date de leur choix.
l’examen au sol est facultatif pour les pilotes qui envisagent de ne voler que dans des espaces où ils ne sont pas tenus de recourir au service de la circulation aérienne (ATS). Dans ce cas de figure, la transmission sans accusé de réception sera admise.
La qualification de radiotéléphonie restera obligatoire pour obtenir la qualification TMG.
La formation théorique et pratique pour l’obtention des privilèges de radiotéléphonie doit être suivie auprès d'une école d'aviation agréée. Le contenu de la formation et celui de l’examen sont basés sur les programmes de formation AESA FCL.
Les certificats ou qualifications de radiotéléphonie acquis dans un pays étranger sont reconnus si le requérant dispose d'une licence de pilote établie par le même pays ou d’une attestation de l’autorité de délivrance. Par contre, les autorisations restreintes au niveau national, par exemple les autorisations valables exclusivement dans les espaces aériens G et E, ne sont pas reconnues.
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